Race Across France

Race Across France

Après Donatelle, c’est Stéphane Laurent, la nouvelle recrue du club qui s’est attaqué à une ultra en ces périodes de fortes chaleurs : La Race Across France (2500 km et 33000D+) qui traverse l’hexagone de haut en bas. En effet, depuis le 18 juin, Stéphane, s’est aventuré sur un terrain qu’il connaît bien car c’est la troisième fois qu’il traverse la France lors de cette compétition.

Organisé par notre président Guy Chabrier, cet événement était censé faire passer Stéphane à travers 19 départements et pédaler dans des lieux mythiques du cyclisme français comme le Mont Ventoux, le Col du Lautaret, le Col du Galibier…et le plus Haut col d’Europe, le col de l’Iseran avec ses 2764 m d’altitude… Mais là, le drame ! Après deux jours de course, une violente douleur au genoux vient freiner son élan et l’oblige à arrêter la course tellement la douleur est insupportable. 

 Mais qui est Stéphane Laurent ?  

Stéphane c’est une tête brulée passionnée de vélo qui a pratiqué le BMX pendant 30 années dont 14 dédiées à la compétition et 24 ans de coching en BMX. Suite à une violente déchirure au poignet, son médecin lui interdit de pratiquer le BMX et l’oriente vers le vélo de route…Et là, le déclic, Stéphane tombe amoureux du vélo de route. « j’aurai aimé connaître ça avant, m’inscrire dans un club de route à 20 piges pour profiter plus de ma forme et faire de la compétition » car ce qu’il apprécie dans le vélo de route, c’est « la structure d’entraînement, c’est à dire la rigueur, le sérieux et une recherche de performance plus saine et plus complète »

En ce moment, il se consacre à son corps : développement musculaire, fonte, nutrition, exercices réguliers etc. 

Faisant parti du club depuis 2 mois, ses objectifs sont : 

  • Faire un maximum de compétitions (route, CLM et piste) et prendre du niveau
  • Rouler fréquemment cet été et me mettre à fond à partir de septembre
  • S’acheter du matériel adéquate 

 

SES IMPRESSIONS AVANT LA COURSE :

Comment est-ce que tu te sens avant ton départ Stéphane ? 

Je me sens super bien avant la course, je suis bien dans ma tête, j’ai fais une bonne diète… » Il rajoute « et en ultra-endurance c’est le mental qui fait tout car on est capable de jeter le vélo 30 km avant l’arrivée et de se dire que c’est fini, j’arrête… il y a certes, beaucoup de souffrance physique mais le cerveau est capable de les surmonter… cette fois je sais que j’irai jusqu’à la fin »

Justement l’année dernière, malgré les 10 000 km avant la course, tu as eu une douleur musculaire pendant la course, aujourd’hui comment tu appréhendes cette situation ? 

« La douleur musculaire je la trainais déjà 1 mois avant le départ… même que la veille du départ je me tâtais sur le fait d’y aller ou pas. »

Il rajoute : « actuellement je suis à 3500 km contrairement à 10 000 l’année dernière (par manque de temps et je travaille actuellement en bureau d’études tous les jours… je fais moins de bornes mais elles sont plus efficaces) ».

Quelles sont les étapes que tu redoutes le plus sur le parcours ? 

« Je redoute le plus les cols de montagne car je n’ai pas un gabarit de grimpeur et la gestion de la transpiration avec les changements brusques de température. Quand on peut passer de 40° en plaine à 14H de l’après-midi à -4° à 2500M d’altitude à 2H du matin… c’est compliqué de le gérer et le corps accumule une fatigue qui sort d’on ne sait où »

Ancien pratiquant du BMX, il nous raconte ses difficultés face à la gestion de l’effort sur ce genre de parcours : « la course démarre dès la première seconde mais dès la première seconde il ne faut pas en mettre trop dès le départ sinon je vais le payer à l’arrivée… moi qui vient du BMX où on fait des efforts de 40-45 secondes à bloc, l’endurance n’est pas trop mon truc, donc je dois faire en quelque sorte une rééducation de ma conduite… la course est un défi pour moi du début à la fin » 

SES IMPRESSIONS APRÈS LA COURSE : 

« Parti dans l’euphorie, du vent de dos à près de 33 de moyenne sur les 3 premières heures, je ne me suis pas forcé car je ne rattrapais personne et je me faisais déjà doubler… J’ai pris un premier orage dantesque au 120ème km avec Charles puis de la pluie pendant 300 km…
Les deux  premières journées sont difficiles!

Après avoir passé Chambord, plutôt pas trop mal, on finira par taper un sprint de plus de 10 km à 2h du matin avec Axel pour se protéger du déluge qui arrive. Heureusement, on trouve un sas de banque qui nous sauvera des grêlons de la taille de balles de tennis qui sont tombés dans le coin.

Le réveil, après ce moment difficile au sol trop dur, fut une catastrophe pour mon genou gauche que je soignais déjà depuis la fin de la première nuit… Et 40 km plus tard, ce dernier à décider de gonfler, pour se protéger du mal que je lui faisais, et plier la jambe sans hurler de douleur est devenu extrêmement compliqué.

Je fais près de 10 km avec la jambe gauche tendue et en pédalant exclusivement avec la jambe droite. Je fini par m’arrêter et 1h plus tard, un peu seul au monde au milieu de cette ligne droite de 18 km dans la forêt, la Messlife passe avec Ange qui va gentiment baisser son rythme et rester à mes côtés sur les 15 km restants pour relier le prochain village.

Là, je le laisse partir et vais m’acheter un sachet de surgelé pour le poser sur mon genou et une heure après, le genou qui commence à peine à dégonfler ne veut absolument plus plier, la douleur est tellement intense que je ne peux même plus prendre appui sur ma jambe. Je suis obligé de bâcher malgré toute ma volonté…

La Race Across the France reste une des 3-4 courses en autonomie les plus difficiles au monde, j’ai réussi malgré les douleurs à la finir en 2020, cette année l’humidité a été plus forte que mon corps, tant pis, ce n’est que partie remise. Mais je m’orienterai sûrement sur des plus petits formats comme le 300 ou le 500 km mais plus pour aller faire une performance.

Mon choix, pour la saison 2022-2023 et les plusieurs saisons à venir, sera orienté FFC Route/Piste/Cyclo-Cross et CLM, grâce aux magnifiques et précieux entraînements de Claire Lafforgue au sein du meilleur club de France, Lyon Sprint Évolution »

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Born To Ride

Born To Ride 2022 « Voyage en Italie »

Donatelle Liens, ancienne Nationale 2 Femmes du club, a vaillamment poussé son vélo de Manosque jusqu’à Siena durant l’édition 2022 de Born To Ride « Voyage en Italie » du 3 au 9 juin. 

Le principe de la course de bikepacking Born To Ride est simple : chaque année les organisateurs choisissent 1 départ, 1 arrivée et 4 points de passage obligatoires. Le reste c’est aux cyclistes de décider en étant en totale autonomie ! C’est la société Chilkoot qui organise la course. Cette dernière propose des voyages autour de thématiques littéraires, historiques ou géographiques. Cette année, la BTR célèbre l’anniversaire de ses 10 ans par un voyage en 6 étapes sur les traces du « voyage en Italie » de l’écrivain Jean Giono. 

Durant cette édition 2022, Donatelle a donc traversé l’Italie en passant par : 

Étape 1 : Manosque – Montgenèvre
Étape 2 : Montgenèvre – Arona
Étape 3 : Arona – Brescia
Étape 4 : Brescia – Venezia
Étape 5 : Venezia – Bologna
Étape 6 : Bologna – Firenze – Siena

… Le tout pour un total de 1 200km et 15 000D+

 

Étape 1 / Manosque – Montgenèvre

Mettre les voiles au départ de Manosque, portée par les encouragements de Sylvie Giono dans la première bosse. Je me laisse ensuite glisser dans la descente et le voyage prend progressivement forme sous mes yeux. Ça y est, j’y suis !

Longer la Durance, puis le lac de Serre-Ponçon, après l’ascension entre le barrage jusqu’au Muséoscope et regretter de ne pouvoir y faire un plouf pour se remettre du coup de chaud post lasagnes. Les couches de crème solaire se superposent à la vitesse grand V.

Une Montgenèvre fantomatique comme premier point d’arrivée bien mérité à la nuit tout juste tombée. Une mousse, à défaut d’un repas, et on redescend fissa !

Étape 2 / La Vachette – Arona

Réveil en douceur sur le vélo dans la fraîcheur de la vallée, bien que quasi à jeun. Le partage équitable du butin du matin me permet de parcourir les quelques kilomètres entre la Vachette et la Clarée.

Engloutir un petit déjeuner 5 étoiles au soleil, au détour d’un chalet magique, avant de rejoindre le col de l’Échelle et basculer côté Italie. Se laisser griser par la vitesse sur le plat de l’asphalte, puis rencontrer Césare au détour d’une départementale et finir attablée, attendrie par une trilogie de pâtes et un verre de Chianti.

Je somnole dans les rizières tout l’après-midi, pas de mirages, seuls quelques hérons pour nous narguer. Croiser Laurent en fin de journée, partager des bouts de vie entre deux parts de pizza aux asperges et c’est reparti dans la nuit.

Étape 3 / Arona – Brescia

La matinée fut citadine et bruyante, après une nuit les yeux ouverts, passée dans un carré d’herbe urbaine.

Je n’ai pas pu apprécier les étoiles sans mes lentilles mais j’ai eu le loisir de redessiner la Voie Lactée dans ma tête en comptant les moutons et les moustiques. Dans le bivy c’est pas pool party et le temps se fait long. 

J’oublie de dormir depuis trois jours, le sommeil en option.

Ça bouchonne à Côme, on passe finalement son tour pour en faire le tour, vu que la circulation joue à la queuleuleu sur des kilomètres et que le slalom ne m’inspire pas des masses. J’ai loupé le lac et continué parmi les poids lourds… Il y a des jours avec et des jours sans.

Étape 4 / Brescia – Venise

Repartir sous la pluie jusqu’au lac de Garde, où le cioccolato caldo fait revenir le soleil et le sourire.

On quitte les grands axes pour aller chercher les villages et les marchés. Boost de fruits avant de traverser Vérone, s’en mettre plein la vue sans s’attarder.

Grand calme, grand beau, il fait chaud sur le chemin des vignes mais l’après-midi la grimpette se poursuit à l’ombre des châtaigniers.

À peine le temps de remplir les bidons une fois arrivés en haut que l’averse nous rattrape. Benoît nous partage la tranche à sucre de son melon sous le porche d’une trattoria endormie. On savoure l’attente, puis on repart en meute pour rallier Venise à la tombée du soleil, cadeau de fin d’étape.

Étape 5 / Venise – Bologne

Jour sans, ni la tête, ni les jambes. Traversée du désert rythmée par les morceaux qui passent dans mon oreille droite. Mode automatique activé, puiser plus loin que ce que l’on a l’habitude de faire, constater que ça tient, bien que moins vite et de ce fait moins loin.

Être envoûtée en accéléré par les lumières de Padoue, puis négocier quelques cerises réconfortantes avec l’épouvantail.

S’arrêter usée pour booker une chambrée, la carotte à suivre jusqu’à Bologne pour continuer. Avaler une pizette dodue et dorée, faire du voodoo pour que les jambons se réveillent et carburer ce qu’il reste.

Se laisser berner par une taverne insipide en ville, la bière partagée éponge à peine l’indigestion de fin de journée. Coup de grâce et al letto.

Étape 6 / Bologne – Sienne

Sortie du tunnel, le parpaing toujours dans le ventre, mais la motivation retrouvée.

Je mange ce que je peux pour mettre du carburant dans la machine et on rejoint progressivement les petites routes del Parco Storico di Monte Sole.

Ça grimpe doux, les pauses ravitaillement sont méthodiques et savoureuses. La descente vécue comme un cadeau, souple et légère, le ballon de baudruche s’envole enfin, les jambes de nouveau là.

1230 km et 8700 mètres de dénivelé plus tard, c’est à Sienne que le périple prend fin, dans le dédale des pavés d’une ville qui festoie quand la nuit se dessine.

On finit sans s’en rendre compte, soulagement, écusson de finisher, bière fraîche, dîner partagé, échanges précieux, rebondissements à gérer, clap de fin.

Impressions de Donatelle  :

M’étant inscrite sur un coup de tête et tardivement à cette BTR, je ne savais pas trop ce que je venais chercher, si ce n’est rouler et me dépasser.

Je n’ai pas retrouvé l’Italie que je me figurais, mais la balance s’est largement équilibrée dans la densité des souvenirs et des expériences vécues ces quelques jours.

À défaut d’avoir eu beaucoup de temps pour me plonger dans les maps, que je n’ai globalement pas retravaillées, j’ai voulu m’assurer de partir avec un vélo nickel en tout point.

Sur les conseils de Cycle Service, j’ai opté pour le montage d’une paire de roues à la carte, avec une roue avant pourvue d’un moyeu dynamo. J’ai également changé de cintre pour permettre l’installation de prolongateurs adaptés à une pratique d’ultra distance.

En parallèle, ils m’ont recommandé une selle en fonction de ma morphologie. Après essai d’un premier modèle de selle SMP sur mon premier 300, cochant presque toutes les cases, le second modèle s’est avéré être le bon. Avec l’impression d’être dans un fauteuil sur le vélo, j’étais prête à affronter le long sans appréhender les douleurs habituelles.

Après quelques sorties pour me familiariser avec les prolongateurs, je n’ai pas regretté de les avoir sur la BTR, surtout sur les longues portions de plat dans la région du Piémont et dans la plaine du Pô. Mon dos et mes cervicales m’ont remercié. Puis c’était bien pratique de pouvoir y accrocher sacoche, sac de couchage, bivy et compagnie.

La marque Dyed In The Wool m’a également accompagné dans le choix de mon set up pour cette BTR, me proposant des sacoches ultra light. Et il valait mieux qu’elles soient light, tout comme le vélo d’ailleurs, vu que je suis partie plutôt chargée ! Poids qui ne m’a pas dérangé plus que ça une fois sur le vélo par contre.

Côté préparation physique, Claire a adapté mon entraînement sur les deux mois que j’avais devant moi avant de prendre le départ de la BTR. Je faisais pas mal de spécifique en semaine sur le HT et le week-end je mettais l’accent sur les sorties longues pour habituer le corps à avaler des kilomètres à un rythme de croisière adapté.

La BTR m’a permis de me tester sur une première expérience ultra, sans recherche de classement ni de performance, mais avant tout pour me familiariser avec une nouvelle pratique.

Je suis heureuse que le corps ait tenu, sans souci physique majeur, ni fatigue notoire, malgré le manque de sommeil qui s’est accumulé au fil des jours.

J’ai également été épargnée niveau problèmes mécaniques, étant partie avec un vélo parfaitement révisé et monté.

Il a fallu que le corps s’acclimate aux fortes chaleurs en plus de devoir s’habituer à l’alimentation de chaque jour. J’ai fait face à de petits épisodes d’indigestions que j’ai appris à gérer sur le vélo, en adaptant le rythme en fonction, le temps que ça passe.

Cette première immersion dans le monde de l’ultra me donne envie de poursuivre afin de m’autonomiser encore plus, tout en optimisant ce qui peut l’être au niveau de mon packetage et de la stratégie adaptée chaque jour.

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Championnat AURA CLM – Fontannes

Championnat Aura CLM à Fontannes

Le Vélo Sport Brivadois a organisé le jeudi 26 mai à Fontannes le Championnat AURA CLM. Un circuit de 27 kilomètres, réservé aux Juniors/Seniors/Espoirs femmes et hommes, sur lequel nos cyclistes ont concouru sous les nuages menaçants et le vent. 

Si chez les hommes, la victoire a souri à un cycliste d’expérience, du côté des femmes c’est une nouvelle venue, Alice Meignié notre National 2 Femme, qui remporte le bouquet et le titre régional pour sa première saison de cyclisme. Elle qui ne s’attendait pas à gagner, Alice a su s’imposer face à ses concurrentes et ramener le maillot à la maison. 

Le retour de l’entraîneure Claire Lafforgue et d’Alice Meignié : 

Claire Lafforgue : 

« C’est sur un parcours physique de 30km que nos athlètes ont concouru pour le Championnat Auvergne-Rhône Alpes de Contre-la-montre individuel. Il y a eu de belles performances, notamment avec la victoire d’Alice Meignié qui traduit un beau travail entre ses qualités physiques ainsi que l’expérience technique de Mickaël BUFFAZ et de Jordan AVENEL. Chacune des filles a pu noter ses progrès, dont Adriana TORRES qui se place 3ème chez les Espoirs. »

Alice Meignié : 

Le contre la montre a beau être un effort individuel, cette réussite a été collective. À commencer par Léa Guglielmini qui m’a hébergé et dont les parents m’ont amené à Brioude. Lors de la reconnaissance du parcours en voiture, je vois que ça monte, ça descend et je me dis « on verra bien ». Ensuite, je récupère les dossards, je fais vérifier le vélo mais rien ne va et je dois reculer ma selle de 3cm. On est à 30’ du départ, mais pas grave… Je fais 10’ sur le home trainer car je n’ai pas le temps pour plus, puis je file au départ. J’arrive sur la rampe de lancement, un peu précipitamment mais je me dis que comme ça je n’ai pas le temps de tergiverser, et c’est parti ! J’étais suivie par Mickaël, à qui je dois une autre partie de cette réussite grâce à ses conseils tactiques et techniques. J’ai beaucoup appris sur ce contre la montre grâce à lui mais il y a encore du boulot ! Un premier podium pour moi, un premier maillot aussi, je suis heureuse d’avoir accompli tout ça ! Encore un grand merci à tout le staff, surtout sur ce genre d’épreuve où l’organisation peut être compliquée.

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TNJP 2022

Trophée National des Jeunes sur Piste 2022

Victoire du Lyon Sprint Évolution pour cette 2ème édition du Trophée national des Jeunes sur Piste 

Après deux années perturbées par la crise sanitaire, cette édition reprend en bonne et due forme au Parc des Sports de Méons dans la ville de Saint-Étienne. C’est plus de 200 jeunes, de 15 équipes différentes qui ont donné vie à l’événement sans oublier les 80 bénévoles sans qui l’événement n’aurait pu se dérouler dans de bonnes conditions. Une opportunité pour les jeunes lionceaux de Lyon Sprint Evolution de se faire les dents sur deux jours aux disciplines de la piste.  

Le classement final général donne Lyon Sprint Évolution vainqueur devant l’ECSEL (2ème) et l’AC Bas Berry (3ème). Les jeunes cyclistes lyonnais montent sur le podium après deux deuxième places consécutives les deux dernières années.
Concernant les performances et victoires individuelles, ce sont des têtes bien connues du LSE qui s’emparent de l’or avec Océane Vavre en Minime, Maxime Etheve en Pupille, Albert Jacques en Poussin et une médaille d’argent pour Raphaël Jeandet Roman en Benjamin, nouvelle recrue du club. Ces résultats sont du pain béni pour le club et récompensent le travail de toute une équipe (sportifs, encadrants, bénévoles) qui se bat pour proposer le meilleur. 

Voici le classement total du club durant l’édition : 

Classement général individuel :
🥇Océane Vavre (1ère féminine) : Minime
🥇Maxime Etheve : Pupille
🥇Albert Jacques : Poussin 
🥈Raphaël Jeandet Roman : Benjamin

Epreuve par équipe : 
🥈Poursuite par équipe : Raphaël Jeandet, Iloé Gardelli, Océane  Vavre et Paolo Barle
🥈Vitesse par équipe : Flavie Guyon, Maxime Etheve et Albert Jacques 
🥇Gravel à 7 : Albert Jacques, Maxime Etheve, Iloé Gardelli, Paul Eriani, Raphaël Jeandet Roman et Paolo Barle Moya. 

La musette à points a également été bien remplie par les autres équipiers sans podium dans toutes les épreuves : 

Benjamine : Marie Pienoz 
Minime : Elliot et Paul Duppraz Duraffourg, Géry Deblonde
Benjamin : Jules Seguin, Thibault Antolinos, Hippolyte Cornet, Louis Jacques 
Pupille : Raphaël Chatain, Eloi Tetaert Lahu, Mathias Favrin 
Poussin : Louis Giroudon, Adel Juhles

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Coupe de France : 2ème manche : Chardonnay

Coupe de France Femmes #2

Le 9 Avril, nos lionnes étaient à Chardonnay, merveilleuse terre de vins, pour concourir lors de la deuxième manche de la Coupe de France. Cette fois, nos coureuses pédalaient en l’absence des N1 contrairement aux Boucles Guégonnaises mais les difficultés n’étaient pas moindre sur les 85 km de course. Entre les problèmes de ravitaillement et le climat, les conditions n’étaient pas en faveur des coureuses de Lyon Sprint Évolution. Pourtant, la magie de leur volonté et un solide travail d’équipe ont porté leurs fruits à l’annonce des résultats.  

Au final, le bilan est très positif avec une 4ème place au classement général de la Coupe de France, une 3ème place en équipe et des résultats individuels autant satisfaisants : 

  • 8ème place au classement général et 3ème au classement junior : Myriam Lévite
  • 17ème place : Alice Meignié
  • 25ème place : Alexane Duraffourg
  • 45ème place : Camille Bourg, découverte du haut niveau
  • 55ème place : Emma Gaggi

Les retours de quelques coureuses et du directeur sportif : 

Jordan Avenel : « Le retour de cette deuxième manche de Coupe de France : On voit que le travail collectif effectué cet hiver se met en place tout doucement. Nous avons vu des belles choses qui nous ont permis d’aller chercher la 3ème place par équipe et d’atteindre la 4ème place au classement général provisoire de Coupe de France. Nous savons que nous avons encore beaucoup de travail mais collectivement nous sommes présents et forts ! Ce qui est de bonne augure pour les prochaines compétitions. 

Cela fait plaisir de voir Myriam qui, après une saison compliquée due à des soucis de santé, revient à un niveau très correct puisqu’elle termine 8ème de cette manche et 3ème junior. C’est aussi plaisant de voir notre junior Alexane Duraffourg, qui a terminé 11ème en cyclo-cross au championnat de France en janvier dernier, se classer à la 25ème place de cette manche. Il en est de même pour Camille Bourg qui découvre le haut niveau. Elle effectue sa première année de compétition sur route mais atteint malgré tout une très belle 45ème place et décroche des points pour son équipe. Nous sommes très content des performances de nos coureuses »

Camille Bourg : « Je suis venue avec l’objectif de découvrir la coupe de France et de me faire plaisir sur un parcours qui me paraissait intéressant. Comme je l’avais imaginé, il m’a beaucoup plu, j’ai essayé d’aider l’équipe et de participer à la course du mieux que je pouvais. A la mi-course je me suis retrouvé dans le second peloton pour la 30eme place jusqu’au final où je fais 45eme rapportant à l’équipe des points à la CDF. Cette course a été ma plus belle performance depuis le début de saison et elle m’a permis de me révéler un peu plus. J’ai pris beaucoup de plaisir avec l’équipe qui reste soudée jusqu’au bout »

Alice Meignié : « Arrivée avec les jambes bien dures la veille, j’avais un peu peur de comment allait se dérouler la course. J’avais pour mission de faire les grands prix de la montagne. Je passe le premier en deuxième position mais la suite sera une succession de 5ème places et sans pouvoir marquer de points. J’ai bien essayé de partir après un GPM mais ça revenait dans la descente. Arrivée donc au sprint, pas mon fort du tout, je finis avant-dernière de notre groupe. Les filles ont assuré et du coup on fait un très bon résultat d’équipe vu le niveau des équipes devant ! »

Dimanche 17 avril nos sportives reprennent du service et s’aventurent à Chambéry pour la Coupe de France Élite Femme. Cette épreuve pro sera une première pour certaines dont Alice Meignié, Lou Marche, Emma Gaggi, Camille Bourg, Julie Baron et Anouk Bruget. 

Coupe de France : 1ère manche : Boucles Guégonnaises

Coupe de France Femmes #1

Ce dimanche 27 mars, notre équipe phare était présente à la course des Boucles Guégonnaises Féminines en Bretagne, la première manche de la Coupe de France Femmes.

Honneur aux dames à Guégon pour cette première manche de la Coupe de France. Au programme, 10 tours d’un circuit de 9,9km et avec 68m de dénivelé. Notre équipe composée de Lou Marche, Anouk Bruget, Alexane Duraffourg, Emma Gaggi, Léa Guglielmini, Julie Baron et Alice Meignié a parcouru près de 100km non sans mal. La concurrence était rude entre les 23 équipes de N1 et N2, sans compter les chutes dès le départs qui ne pardonnent pas mais malgré tout, notre équipe fétiche décroche une très belle 5ème place. C’est une bonne performance proposée par nos N2 Femmes et qui présage de bon pour la suite.  Un grand bravo à elles pour avoir fait rayonner le club et un grand merci aux bénévoles et au staff composé de Jordan Avenel, Corentin Salamacha, Lucas Sammuri et Hugo Laurent. 

Nous avons recueilli les avis de quelques courreuses :

Emma Gaggi : « J’ai peur en peloton et cette coupe de France, avec 200 partantes, me faisait peur à cause des chutes.Au final je m’en suis bien sortie car j’ai pu les éviter. C’était un parcours que j’aimais car il y avait de bonnes bosses et ça c’est typiquement mon profil. L’arrivée aux sprints ne m’a pas trop plus car je fais dans les dernières de mon groupe alors que dans les bosses c’est moi qui les menais. J’ai atteint mes objectifs personnels :

  • Etre top 100 (pour rentrer dans les points)
  • Ne pas pas être hors délais et  finir la course
  • Ne pas tomber 

Par contre, j’ai le regret de ne pas avoir réussi à vraiment me placer dans le peloton lorsque j’y étais dans les premiers tours, il faut donc que je travaille encore le frottement et que je me fasse confiance »

Alexane Duraffourg : « Je suis super contente de retourner sur une Coupe de France route, la motivation était présente ! Pour la première de la saison, je me suis surprise moi même à rester présente presque la moitié de la course dans le peloton pour aider mes coéquipières à remonter à l’avant. Je suis contente que la forme soit là dès le début de saison et vivement la prochaine !!! »

Anouk Bruget : « C’était une première pour moi cette CDF, j’avais énormément d’appréhension due aux nombres de coureuses et surtout le niveau qu’il y avait. Je n’ai jamais vraiment fait des courses avec autant de filles au départ et j’ai très peur en peloton, de frotter ou d’être collée aux roues en descente donc j’étais très mal placée, je n’arrivais pas à remonter. J’ai donc été retardée par quelques chutes où j’ai dû faire un gros effort pour revenir. Je suis restée 2/3 tours avec un groupe de 30/40 filles, dans la première descente, j’étais toujours derrière et je devais relancer à chaque fois en bas. A force de faire de gros efforts dû aux placements, je n’ai pas pu suivre jusqu’à la fin ce groupe. De plus, le circuit était assez dur. Je suis déçue car physiquement je sais que je suis là et je ne suis pas à ma place. Mais je compte bien revenir plus forte et faire davantage d’efforts au niveau du placement sur les prochaines échéances »

 

Nouvelle équipe N2

Nouvelle équipe N2 Femmes

Depuis les débuts du cyclisme et encore aujourd’hui, le cyclisme féminin est beaucoup moins médiatisé et supporté que le cyclisme masculin, appelé « cyclisme » tout court. De ce fait, la mise en lumière du cyclisme féminin est un axe majeur et stratégique de développement pour notre club qui à toujours œuvré pour la parité dans ce sport. Dans cette optique de donner un élan au cyclisme féminin dans notre région, Lyon Sprint Evolution a créé sa propre équipe de N2 chez les femmes. L’équipe féminine lyonnaise est managée par Jordan Avenel, Directeur Sportif et Manager, soutenu par Claire Lafforgue, Entraîneure Générale. Ils ont pour objectif de mener les filles vers le Haut Niveau et faire briller le cyclisme féminin dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Aujourd’hui l’équipe N2 Femmes de notre club est composée de 11 membres dont 9 recrutés en 2021 :

Julie Baron, 18 ans (VC Vaulx-en-Velin)

Anouk Bruget, 19 ans (VC Pays de Saint-Flour)

Camille Cochet, 28 ans (VC Annemasse)

Alexane Duraffourg, 17 ans (VC Annemasse)

Emma Gaggi, 18 ans (La Motte-Servolex Cyclisme)

Léa Guglielmini, 16 ans (AC Cusset)

Myriam Lévite, 17 ans (VC Villefranche Beaujolais)

Alice Maignié, 30 ans (Racing Multi Athlon)

Lou Marche, 25 ans

Maëlle Martin, 16 ans (EC Clermont-Ferrand)

Emma Zanin, 20 ans (UC Monaco)